Je prends des hormones, pourquoi ?
Les produits à éviter
Aujourd'hui, tous les professionnels de santé, les transphobes autant que les autres, sont informés des risques des THS qu'ils prescrivent, en particulier l'acétate de cyprotérone (Androcur ®). Si vous choisissez une équipe « officielle », ou un psychiatre indépendant (il est juste membre d'une école rivale !), vous n'aurez aucun choix possible : on vous imposera l'acétate de cyprotérone (plus connu sous le nom d'Androcur ®). Utilisé dans le traitement des cancers de la prostate, l'acétate de cyprotérone est aussi destiné à castrer chimiquement les déviants sexuels (violeurs et autres pédophiles) comme le précise, en 2005, le rapport d'évaluation de l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui évoque des études portant sur « 110 patients délinquants ou déviants sexuels traités à des doses de 50 à 200 mg par jour pendant une durée de 4 à 50 mois. » L'AFSSAPS poursuit : « Dans 80% des cas, la dose de 100 mg par jour de CPA a réduit les pulsions sexuelles de façon satisfaisante, en agissant d'abord sur la libido, puis sur les érections et l'orgasme. Dans 20% des cas, une dose de 200mg/jour a été nécessaire. »
De plus, l'acétate de cyprotérone a de très nombreux effets secondaires. L'AFSSAPS évoque ainsi « des cas de dyspnée, accidents thromboemboliques, et ostéoporose. » Dans Dysphories de genres et transsexualisme. Aspects psychiatriques. (Bourgeois et alii, 1990), les auteurs précisent, en référence à une étude connue de tous les professionnels, portant sur 303 MtF, que la prescription combinée acétate de cyprotérone (100 mg) + éthinyloestradiol donnent :
• cinq fois plus de décès que dans une population de référence ;
• 45 fois plus d'accidents thromboemboliques ;
• 400 fois plus d'hyperprolactinémie ;
• 15 fois plus de troubles de l'humeur.
Sans parler d'une élévation transitoire des enzymes hépatiques.
Dans Le syndrome de transsexualisme : aspects cliniques et perspectives thérapeutiques (1997), les six signataires de l'article – dont Thierry Gallarda et Bernard Cordier, psychiatres de l'équipe « officielle » de Paris – confirment que le traitement combiné acétate de cyprotérone (Androcur ®) et ostrogènes est susceptible d'entraîner « des accidents thromboemboliques, une hyper-tension artérielle, une hyperprolactinémie, et une élévation transitoire des enzymes hépatiques. » Quel produit croyez-vous que leur équipe impose toujours en 2007 aux MtF qui se remettent entre leurs mains ? Vous avez deviné : c'est l'Androcur ® ! Pourquoi ? À votre avis ?
Évitez aussi les ostrogènes de synthèse et / ou administrés par voie orale... Idem pour la progestérone de synthèse. Ce sont des molécules ayant des effets secondaires néfastes.
Nous vous conseillons de lire les pages du site internet de STS (Support Transgenre Strasbourg) qui vous présente un panorama complet sur le sujet.
STS (Support Transgenre Strasbourg) Pages "Santé -Traitement hormonal"