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Personne manifestant une attirance (sexuelle et/ou affective) pour des personnes mâle ou femelle. Par extension, attirance pour des individus de tous sexes et de tous genres. Les personnes transgenres, qui ont rompu avec l'hétéropatriarcat et qui accordent donc plus d'importanne aux personnes qu'à leurs organes génitaux, sont souvent bisexuelles voire omnisexuelles.
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Terme anglais.
Femme lesbienne d’apparence et de comportement jugés très masculins.
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Abréviation de « Classification Internationale des Maladies, 10ème édition ». La CIM-10 énumère toutes les maladies recensées par l’Organisation Mondiale de la Santé, et entre autres, les maladies mentales. L’homosexualité a été retirée de la CIM-10 en 1992. Le transsexualisme y figure encore. La trans-identité n’y est pas mentionnée.
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Chirurgie génitale
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Terme générique recouvrant la phalloplastie (pour les FtM), la vaginoplastie et la labioplastie (pour les MtF). La chirurgie génitale ne résout aucun problème social ou psychologique dans la mesure où ce n’est pas la chirurgie qui fait l’homme ou la femme.
A l’inverse des personnes transgenres qui font un choix de vie éclairé, les enfants intersexués sont victimes de mutilations génitales décidées, au nom de la norme, par des chirurgiens et des psychiatres qui défendent l’ordre symbolique contre l’intégrité physique et psychique des enfants.
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Personne dont le genre est relativement en adéquation avec le rôle social attendu en fonction du sexe. Exemple : dans la culture occidentale, une personne possédant un corps femelle et se vivant comme une femme.
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Terme anglais. Fait de révéler quelque chose d’intime et de gardé secret à une personne qui n’en était pas informée. Exemple : révéler sa trans-identité à un partenaire, à un ami ou à son employeur. Ne pas confondre avec le « outing », qui est la révélation de la vie privée d’une personne par de tierces personnes, sans l’accord de la personne concernée.
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Abréviation anglaise de « Diagnostic and Statistical Manual – Revision 4 ». Manuel diagnostique et statistique des maladies mentales, édité par l’Association Américaine de Psychiatrie. Le DSM-IV énumère la liste des troubles mentaux recensés par les psychiatres américains. Il reflète une norme psychiatrique qui fixe des barrières arbitraires entre le normal, l’anormal et le pathologique.
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Mal-être d’une personne qui ressent un décalage entre son0 sexe et son genre. Occasionnant une souffrance psychique intense, la dysphorie de genre trouve son origine dans une confusion entre le sexe et le genre. Cet écart arbitraire entre sexe mâle et genre féminin, par exemple – alors que ces deux notions sont indépendantes l’une de l’autre –, est un produit social. L’idée que notre biologie devrait dicter notre manière de vivre en société n’a rien de scientifique : c’est de l’idéologie pure, une croyance irrationnelle appelée hétéro-patriarcat ou plus globalement ordre symbolique.
Les personnes qui se définissent comme transsexuelles adhèrent à ces conceptions qui lient le corps au rôle social, en général de façon particulièrement stéréotypée. Ne pouvant pas rompre avec ces conceptions (qui ont été intériorisées dans le Surmoi), les transsexuel(le)s n’éliminent pas leur dysphorie mais ont tendance à développer des défenses pour en atténuer les effets : idée non rationnelle « d’âme de femme dans un corps d’homme », tentatives désespérées de nier leur passé masculin… Tout aussi attachés à l’ordre symbolique que leurs patient(e)s, les psychiatres les encouragent à persévérer et les ramènent au terrain du corps en les poussant systématiquement à la chirurgie génitale, qu’ils qualifient pourtant eux-mêmes de « soins palliatifs ». À défaut de déconditionnement, on obtient simplement une atténuation de la dysphorie.
Chez les personnes transgenres, à l’inverse, la dysphorie disparaît grâce à la transition qui consiste pour l’essentiel à éliminer tout amalgame entre sexe et genre, et plus généralement à se libérer de l’ordre symbolique qui en était responsable. Lorsqu’elles modifient leur corps, les personnes transgenres sont généralement motivées par une volonté d’intégration sociale et/ou par des raisons plus personnelles (body-art, curiosité, sexualité…).
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