Questions fréquentes
Cette nouvelle rubrique a été créée récemment pour répondre aux questions qui reviennent fréquemment lors des prises de contact par mail ou lors des permanences d’accueil-écoute.
Elle n’est pas exhaustive et est amenée à être régulièrement mise à jour, corrigée et complétée.
L'association n'a pas pour objet de fournir des adresses de praticien-nes sans avoir rencontré les personnes, les avoir informées sur la multiplicité des manières de vivre son identité de genre, tout en abordant les questions de santé et de bien être. Le choix de se retourner vers tel-le ou tel-le praticien-ne ou "parcours" de santé doit se faire en toute connaissance de cause en fonction des impératifs et des priorités de la personne qui nous contacte.
Nous organisons pour cela des permanences afin de permettre aux personnes de nous rencontrer, d'avoir les informations nécessaires pour que les personnes prennent au final leurs propres décision qui les conviennent le mieux en fonction de leurs ressentis.
Nous précisons aussi qu'il est interdit en France de faire de la publicité pour des praticien-nes en tant qu’association. Il est préférable de chercher proche de chez soi pour élargir le carnet d’adresse et également pour ne pas saturer des médecins connus qui pourraient refuser de suivre d'autres personnes transgenres venant en trop grand nombre.
Non, pour obtenir un traitement hormonal de substitution (THS), il n’est, officiellement, aucunement besoin de passer par un psychiatre. Bien que cela soit affirmé par d'encore trop nombreux médecins qui exigent un suivi psy avant de faire leur première prescription, dans le but pour se protéger par peur qu'un jour un-e patient-e se retourne contre eux (la fameuse idée reçue de la personne transgenre qui regrette sa transition, dans les faits cela reste rare).
Concernant les opérations, certaines n'ont besoin d'aucun suivi psy (rabotage de la pomme d'adam ou réduction mammaire par exemple), d'autres ont juste besoin d'un accord préalable (augmentation mammaire en cas de bonnet inférieur à A).
Seules les chirurgies de assignation sexuelle ont besoin de ce suivi.
Cela vient du fait que ces opérations ne sont pas référencées et que le seul cadre pour leur prise en charge par les CPAM soit un vieux protocole de 1989 reprise par une lettre ministérielle. Ce protocole demandait deux ans de suivi par une équipe spécialisée (auparavant appelée SOFECT, et aujourd'hui appelée FPATH). C’est une particularité française qui en fait le seul pays à prendre en charge à 100% ce type d’opérations.
Commencer par aller voir son médecin généraliste pour la demande d’ALD (Affection Longue Durée). Ensuite pour une personne MtF lui demander la prescription (après une prise de sang préalable des niveaux hormonaux). Dans le cas des personnes FtM (Et pour les MtF si le généraliste ne souhaite pas démarrer le THS) il faut aller chez un endocrinologue ou gynécologue.
Vous pouvez faire la demande auprès de votre mairie de naissance ou de résidence. On vous remettra une fiche à remplir et des documents à apporter pour prouver de la légitimité de votre demande. La rubrique https://ant-france.eu/index.php/accueillir-informer-defendre/assumer-son-genre/changement-etat-civil/ de notre site vous donnera toutes les informations et conseils nécessaires pour monter votre dossier et ne rien négliger.
Vous recevrez la réponse en général au bout de plusieurs semaines à plusieurs mois (tout dépend de la taille de la commune, si grande ville + d’attente).
Toutes les infos détaillées sont sur cette page.
Pour le changement de prénom
Non. Pas lors du dépôt initial puisque la demande se fait en mairie auprès de l'officier de l'état civil.
En revanche en cas de refus dès lors que le dossier est transmis au proccureur et que la décision de ce dernier vous est défavorable, il vous faudra un avocat pour la contester devant la justice.
Pour le changement de la mention de sexe à l'état civil
Non, pas en première instance.
Cependant, si le jugement est un refus, l'avocat sera obligatoire pour faire appel de la décision.
Sur ces questions, les avocats ne s'y connaissant souvent pas assez, leur intervention peut être contre productive. Si vous faites le choix de prendre un avocat préparez votre dossier en amont : pièces justificatives, ébauche de requête, quelle stratégie vous voulez adopter, quel objectif vous voulez atteindre etc.
Non, de nombreuses personnes transgenres ayant une neuroatypie (TSA, TDAH, autre) ont entamé une transition. Quoi qu’il en soit c’est uniquement un.e médecin qui pourra être en mesure de vous dire si vous pouvez ou non prendre un traitement hormonal, mais le critère de la neuroatypie n’est pas, en soi, un contre indicateur à la prise d’un THS.
Si besoin il existe des ressources sur internet (chaînes Youtube ou groupes de discussion sur les réseaux sociaux) fait par et pour les personnes transgenres et neuroatypiques.