L’ANT attristée par la perte d’une de ses militantes emblématiques
Émilie Dauby (nous l’avions aussi connue, avant son mariage, sous le nom d’Émilie Garçon) est décédée samedi 3 décembre, à 1h45 du matin, des suites d’une tumeur au cerveau.
Elle avait bénéficié, après un long combat contre la maladie, d’une rémission avant qu’une rechute ne l’emporte. Ces dernières années, Émilie s’est consacrée à sa santé et à sa famille, mais nous n’oublions pas qu’elle avait, de longues années durant, apporté l’énergie et le courage que nous lui connaissions à la défense des droits des personnes transgenres, au sein de l’ANT (Association Nationale Transgenre), où elle était reconnue et appréciée, puis du mouvement LGBT.
Émilie Dauby a été une responsable de l’ANT de 2007 à 2019, tout d’abord au groupe Paris-RP de l’association qu’elle animait avec chaleur et dynamisme, puis membre du Conseil d’administration de l’ANT à partir de 2011. Elle a également œuvré au Conseil d’Administration du Centre LGBTQI+ de Paris, où elle a partagé toutes ses compétences sur les questions de genre.
Elle a été l’une des deux responsables de l’ANT qui, à l’issue d’un long combat judiciaire, ont, en 2017, fait condamner la France pour transphobie par la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme).
Les obsèques d’Émilie auront lieu mercredi 7 décembre 2022, dans l’intimité familiale.
L’ANT adresse ses condoléances émues aux proches d’Émilie, en particulier son mari et sa sœur.
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Pour l’Association Nationale Transgenre,
Delphine Ravisé-Giard
Présidente